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La pollution de l’air dans la maison

L’air à l’intérieur du domicile est souvent plus pollué qu’à l’extérieur. On va décrire ici les principales cause de cette pollution et les moyens d’y remédier. Notez que qu’une grande partie des données qui suivent sont issues de l’excellent dossier réalisé par le site « les-crises » dont la synthèse est ici.

La pollution de l’air dans la maison a principalement 4 origines : les COV (Composés Organiques Volatils) et singulièrement les formaldéhydes, issus des colles utilisées pour fabriquer les panneaux de bois des meubles modernes. Voir ici un dossier réalisé par « Que choisir » . Il faut donc aérer quand on a acheté des meubles, quand on a découpé des panneaux de bois… J’avais écrit un papier ici pour expliquer comment il fallait aérer efficacement une pièce, surtout en hiver.

En deuxième viennent les acariens et les moisissures. Le plus efficace, ici est de toujours se situer en dehors de la zone de confort des parasites et des champignons dans le couple (température, humidité). C’est une chance, ce n’est pas la même que la notre. Tout est expliqué ici.

Troisième forme de pollution, mortelle celle là, le monoxyde de carbone, là encore tout est expliqué ici : il faut veiller à l’étanchéité de la maison, oui, mais pas trop, dans le cas où on utilise du combustible pour se chauffer.

Enfin, le dossier de « Que choisir », parle des animaux domestiques. Certes, mais ça, c’est une source de désordres qu’on peut maîtriser plus facilement.

Je parlerais plutôt de la pollution par les particules issues de la combustion. A l’intérieur de la maison il y en a 3 principalement :

  • Les fumeurs : en moyenne l’intérieur d’un local est 60 % plus pollué que l’extérieur pour un non fumeur, et 3 fois plus lorsque l’on est dans la maison d’un fumeur.
  • Le chauffage au bois. Tout est là : En France, le chauffage au bois représente 4 % de l’énergie consommée, et près de 50 % (!) de la pollutions aux particules fines. C’est ici , Ces valeurs sont considérables, elles ont  de quoi étonner, elles sont probablement contestables, et pourtant… L’interdiction, qui viendra inévitablement à terme des poêles et cheminées à foyer ouvert ne résout pas le problème. Tout ceux qui ont allumé un feu savent que pendant la phase de démarrage, on profite largement de la fumé. En attendant, celui qui allume la cheminée familiale pour le soir de noël doit savoir que cela revient à offrir un cigare à toute l’assistance, enfants compris…

Mais il existe une source de pollution très importante qui vient de l’extérieur, celle qui est due aux moteurs diesels et moteurs à essence. Regardez cet article ici. Il est tout à fait étonnant.

Son auteur interroge un pneumologue, le Dr Gilles Dixsaut qui explique que les mesures mises en place sur les véhicules (filtre à particule et pots catalytiques) pour réduire la pollution conduisent à des résultats contre-productifs : pour lui, les voitures modernes sont plus dangereuses sur le plan sanitaires que les voitures anciennes. Décidément on ne serait pas au bout de ses surprises, les lobbies de l’automobile auraient-il encore fait pire que le « diesel gate » ? Depuis que je démonte et répare des moteurs à essence (ça fait plusieurs dizaines d’années) j’ai toujours pensé qu’un moteur qui consommait peu polluait peu. Le « diesel gate » a montré que c’était faux, ce sont deux objectifs différents du point de vue du constructeur. Et c’est finalement assez logique : pour consommer moins, on décale le cycle thermodynamique vers des températures de source chaude plus élevées, c’est une question de rendement, comme pour les pompes à chaleur . D’où la triche, un réglage avec le capot levé (test de pollution) et un autre pour le capot fermé ( mesures de consommation). Eh, bien, là ils font encore plus fort, il séparent les particules les plus grosses, celles qui se voient, qui sont arrêtées dans les bronches et qui ne vont pas plus loin que les poumons (ce qui est déjà pas si mal pour se rendre malade), en plusieurs nanoparticules qui peuvent atteindre directement tous les organes sans exception. En particulier elles peuvent pénétrer dans le cerveau directement par les fosses nasales. C’est tout-à-fait réjouissant. Même chose pour l’injection directe et les pots catalytiques des moteurs à essence (qui sont contre-productifs lorsqu’ils sont froids, donc dangereux sur les petits trajets). Si vous habitez en ville, particulièrement prés de la circulation et au rez de chaussé d’un immeuble, vous êtes très concernés par tout cela. Les nanoparticules, c’est le prochain scandale sanitaire à venir, après l’amiante, les pesticides, et tous nos « amis » de l’industrie : trichloréthylène, benzène, mercure, cadmium, etc…etc..

Je suis conscient que cet article contient beaucoup d’informations qui peuvent être sujettes à controverses, dans sa dernière partie. Je donne mes liens, sinon, évidemment, ça n’aurait aucune valeur. Merci de me dire si cela vous a appris quelque chose d’utile et vous a donné envie de réagir. N’hésitez pas à faire un petit commentaire.

 

 

NB : je viens de vérifier la date de parution : notez bien que cet article n’est absolument pas un poisson d’avril…

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